Tu sais un jour, je l'ai rencontré
Dieu, l'unique, le vrai
Il m'a demandé ce que je voulais
"Je cherche mon papa, tu sais où il est?"

Au début, je n'ai pas compris
Pourquoi il riait avec frénésie
"Mais tu sais, ton papa n'est pas ici,
Ici, ce sont les portes du paradis"...

Bélial

"Depuis le temps, je n'avais toujours pas compris ce qui me faisait mal.
Depuis tout ce temps...
J'ai été aveugle.
Tellement concentrée sur l'inutile que je suis passée à côté de l'essentiel.
Je n'ai rien vu, je n'ai pas compris...
Avant, je considérais cela comme normal, je me suis moi-même éloignée... je ne savais pas.
Je croyais me protéger, je croyais qu'ainsi je ne serais plus jamais blessée mais je me suis détruit...
A présent, je suis devenu le témoin de ma propre déchéance. Je laisse mon univers s'écrouler, mon âme s'émiette...
Car je ne savais pas...
Désormais je sais, je comprend.
Ce qui me fait mal...
La solitude..."

Bélial.

"La liberté ça n'existe pas. La liberté est une utopie, y croire une hérésie...
Et pourtant, comment vivre prisonnier à jamais de ces chaînes? Ces chaînes que nous, mortels abrutis, avons créer et accepter depuis des siècles...
Comment vivre lorsqu'on sait qu'on ne pourra jamais s'en défaire? Et si l'espoir n'existe pas...
Alors pourquoi vivre encore?..."

Bélial.

" J'étouffe ici, tu ne le vois pas? Je ne peux plus respirer. Tout ici m'échappe mais me rappelle immanquablement à toi... Tu es présent dans chacun de mes mots, de mes gestes. Je meurs, tu ne le vois vraiment pas? J'ai encore besoin de toi... ms ça, tu ne le sais pas... Ici, tout est calme, froid, bruyant, vivant mais vide... J'avance dans le noir, je n'ai plus de repère. Je n'ai plus rien ici... je t'en prie, viens me chercher, ne me laisse plus seule. Mais tu ne viendras pas me sauver des Ténèbres cette fois. Tu es déjà mort... tu ne viendras vraiment pas?"

Bélial.